Estimer mes économies et comprendre ma rentabilitéMis à jour 3 months ago
Le dimensionnement d'un projet solaire est conditionné par votre consommation énergétique, cet article vous explique comment notre simulateur vous accompagne dans cette étape.
Installer des panneaux solaires sur son toit est aujourd’hui un investissement rentable. Mais, comment connaître la rentabilité exacte de votre projet solaire ? Toutes nos réponses.
Le simulateur Oscaro Power pour estimer ses économies
Utilisez notre Outil pour estimer votre potentiel d’économies en fonction de votre installation solaire.
Vous avez un doute sur l'une des questions du Configurateur ? Découvrez en vidéo comment fonctionne notre configurateur :
Pour calculer la rentabilité de votre projet solaire, notre simulateur prend en compte différents facteurs :
Les critères techniques :
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- Votre production solaire
- Votre consommation (pas seulement le montant global, le configurateur calcule la répartition sur chaque mois en fonction de vos équipements)
- Votre taux d’autoconsommation (déduit des 2 facteurs précédents et calculé par pas horaire)
- L'énergie en surplus
- L'énergie soutirée du réseau en cas d'énergie solaire non suffisante
Les critères économiques :
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- Les dépenses liées à l’installation de vos panneaux solaires
- Les frais de raccordement en cas de valorisation du surplus (49€ une fois)
- Les frais annuels en cas de valorisation du surplus (10€/an)
- Le tarif de l'électricité avec une hypothèse d'augmentation de 3%/an (ce qui est faible au vu des augmentations en cours)
- Le tarif de valorisation du surplus avec une hypothèse d'augmentation de 1,5%/an (on est conservateur :))
Les dépenses pour votre kit solaire
Coût du matériel
Pour calculer le montant de votre investissement, il faut tout d’abord prendre en compte le prix d’achat du kit solaire Oscaro Power et les différents accessoires (optionnels) dont vous pourriez avoir besoin (chemin de câble, goulottes, gaines). Le simulateur prend en compte le coût MOYEN du kit solaire vendu chez Oscaro Power. Il s'agit d'un kit solaire avec les panneaux solaires recommandés, l'onduleur recommandé et tout le matériel électrique, mais aussi de fixation sur une toiture en tuiles mécaniques.
Coût des démarches administratives
- La demande de travaux en mairie est gratuite
- La demande de raccordement auprès de ENEDIS est gratuite en cas d’autoconsommation sans vente et est de 49€ TTC pour la valorisation du surplus
- Le Consuel (nécessaire pour la vente de surplus) coûte ~190€ TTC
Coût d’opération
Au niveau exploitation, l’approche standard est de prendre en compte :
- Le changement d’un onduleur au bout de 10 ans (À noter que certains sont garantis 25 ans)
- Les frais ENEDIS liés à l’utilisation du réseau qui se montent à ~10€/an en cas de valorisation du surplus
Les recettes de votre kit solaire
Énergie autoconsommée
Votre installation d’autoconsommation va vous permettre d’éviter de soutirer de l’énergie au réseau. Votre facture d’électricité va donc diminuer du montant du prix du kWh multiplié par le nombre de kWh autoconsommés. Par exemple, si vous avez autoconsommé 2000kWh/an, vous allez économiser 2000*0.2062= 412.4€/an en 2023 (car le prix du kWh est actuellement de 20.62c€/kWh).
À noter :
- Votre taux d’autoconsommation dépend de votre consommation d’électricité d’une part, et de votre production photovoltaïque d’autre part. Pour comprendre le taux d’autoconsommation : voir notre article dédié.
- Le prix de l’électricité soutirée au réseau n’est pas fixe d'une année sur l'autre. Il convient donc de prendre en compte son évolution. Les hypothèses standard d’évolution font état d’une progression d’environ 3%/an du prix d’achat de l’électricité.
Valorisation du surplus
Si vous ne consommez pas l'énergie produite directement, celle-ci est valorisée au tarif de 17.4c€/kWh avec une augmentation de 3%/an. Cette énergie est soit payée une fois par an (vente du surplus), soit directement déduite de votre facture de consommation (batterie virtuelle).
Comment est calculée la production solaire dans le configurateur ?
1. L'irradiation
L'irradiation locale est principalement liée à la position géographique du site. Elle exprime la quantité d’énergie solaire reçue par un mètre carré de surface horizontale sur une période de temps donnée.
Attention, ce graphe ne veut pas dire que le solaire est réservé au sud pour être « rentable », mais qu'il faudra dimensionner les installations différemment dans le nord. N'oublions pas que le pays leader du solaire en Europe, c'est l'Allemagne (pour l'instant…) !
L’irradiation solaire varie entre 1000 et 1500 kWh/m² par an. Connaissant l’irradiation dans votre région, on peut calculer votre gisement en fonction de l’exposition de vos panneaux et de leur rendement.
2. L'exposition
L'exposition de vos panneaux dépend de leur orientation par rapport au sud et de leur inclinaison par rapport à l'horizontale. Le coefficient d'orientation peut être estimé à l'aide du graphique ci-dessous :
Les cercles concentriques indiquent l'inclinaison des panneaux solaires (0° veut dire à plat et 90° à la verticale).
Nous pouvons noter une large palette d'expositions permettant des rendements bons ou très bons. C’est-à-dire que les panneaux solaires sont assez tolérants à la désorientation par rapport au sud. Par exemple, si l'on considère l'éclairement reçu pour les deux cercles jaune clair autour du point optimal, l'échelle du "Flux lumineux annuel" indique une irradiation reçue à 95 et 90% par rapport à l'optimum.
On peut ainsi conclure que les expositions de 5 à 75° plein sud ou les installations Sud-Est à Sud-ouest inclinées entre 20 et 55° perdent à peine 10% de production par rapport à l’exposition optimale. En conclusion, s’il existe effectivement une orientation et une inclinaison « optimale », il s’agit d’un idéal et non d’une contrainte et la plupart des toitures disposent d'une exposition favorable pour recevoir des panneaux solaires.
3. Les zones d'ombrage
Les zones d'ombrage éventuelles sont à prendre en compte. Les ombrages peuvent être de nature proche (cheminée, arbre) ou lointaine (montagne). Les ombrages lointains comme les montagnes sont pris en compte dans notre logiciel de calcul de gisement.
En revanche, les ombrages proches sont à appréhender par l'utilisateur final qui connait en général très bien les zones bien exposées et celles qui ne le sont pas.